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Cambrésis Terre d'Histoire fête ses 10 ans

Les moulins

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Le moulin est érigé sur le territoire de Proville. Il s'agit d'un ancien moulin à eau ou tordoir, c'est-à-dire pressoir. Le tordage consistait à fabriquer de l'huile. Dans le Cambrésis du XIXe siècle, le colza et l'œillette subissaient le tordage. En 1834, la veuve DANGLEHEM, meunière à Cantaing sur Escaut, est la propriétaire du moulin de Cantigneul. En 1845, le moulin racheté par Charles BOONE est déclaré "tombé en ruines". En 1889, c'est Octave LABBÉ-LÉCLUSELLE, fabricant d'huiles à Cambrai, qui occupe les lieux, y compris le tordoir encore en activité auquel sont accolés des magasins. Naguère occupée par la prolifération anarchique des végétaux, le moulin de Cantigneul a bénéficié, grâce à la délicate attention de son propriétaire, d'une toilette qui permet aux nombreux passants de découvrir la roue à aubes figée. L'Association Régionale des Amis des Moulins (A.R.A.M.) s'intéresse à sa restauration. Pourquoi ne pas espérer la remise en état du mécanisme ?

En 1849, on dénombrait à Cattenières deux moulins à vent et à huile. La construction du premier moulin ou "moulin neuf" remonte au XVIIe siècle. On peut l'observer encore aujourd'hui en se promenant sur la route entre Cattenières et Estourmel. Le second moulin a été érigé au milieu du XIXe siècle par Maximilien HÉGO. Sa démolition date de 1871 (Revue n° 20).

Le village de Fontaine-au-Pire comptait plusieurs moulins à vent. Le dernier en date que l'on peut voir sur cette carte postale ancienne a été détruit suite à un incendie (Revue n° 12).

Saint-Vaast-en-Cambrésis

1) Moulin à vent :
1830 : M. DEUDON
1836 : M. MALAQUIN
1841 : M. BUCHARD
1850 : M. FLAMENT
1858 : M. LEFEBVRE
Ce moulin brûla en 1861.

2) Autre moulin :
1848 : M. PAMART
1856 : M. WATTREMETZ
1874 : M. TELLIER
1882 : M. LORRIAUX
Ce moulin brûla en 1901.

3) Troisième moulin :
1866 - 1882 : M. CRESPIN

4) Un dernier moulin à huile :
1850 - 1884 : M. MANET-DROMART
L'activité du moulin s'arrêta en 1914. M. BISIAUX le vendit à l'A.R.A.M. en 1989.

Le moulin de l'A.R.A.M. à Saint-Vaast-en-Cambrésis (Revues n° 6 et 8).

La maison du meunier à Neuville-Saint-Rémy.

De tous les tordoirs qui existaient sur Neuville-Saint-Rémy, le plus ancien est celui qui se trouvait à l'extrême limite de la commune, c'est-à-dire aux approches de la porte de Selles. Il s'agit en l'occurrence d'un tordoir mû par la force hydraulique et appartenant à l'hôpital Saint-Julien de Cambrai. C'est sur un acte d'adhéritement en date du 24 novembre 1421 accordé à Geoffroi LEGAUT et à sa femme Ysabeau, pour une petite maison sise à Neuville-Saint-Rémy, devant le moulin à huile de Saint-Julien qu'ils prennent à rente de l'abbaye de Cantimpré, que l'on retrouve l'un des plus anciens moulins qui ait fonctionné dans le Cambrésis. Son origine est fixée en 1556, mais il est sans doute beaucoup plus ancien. D'abord en bois jusqu'en 1751, il est ensuite reconstruit en brique. En 1556, il est occupé par G. Le GLAY. Il est détruit et reconstruit en 1599. En 1924, les ailes du moulin sont démontées par son propriétaire A. SAVARY.

Les textes attestent de la présence d'un moulin à Thun-l'Évêque dès le XIIIe siècle. En 1849, trois moulins coexistent à Thun-l'Évêque. On note la présence d'un moulin à farine, d'un moulin à huile et d'un moulin à vapeur pour moutarde. Le tordoir est démoli en 1877. Le moulin BAJEUX-CRÉPIN à Thun-l'Évêque aménagé en 1892, puis CRÉPIN en 1908, a été abattu en 1995.

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 Légendes du plan de l'Escaut et de ses moulins

1) Le molin de Marcoin se situe au confluent de l'Eauette et de l'Escaut. Les ventaux dudit molin ont présentement en hauteur cinq pieds six pouces edemie, et par le reiglement de l'an 1566 doibvent avoir seulement cincq pieds.

2 ) Le molin Castelain. Cette ventellerie du molin Castelain du côté de Noyelles et ses ventelles signament la première de sept pieds deux pouces edemie et les aultres quelque peu moings, et par le reiglement de l'an 1566 doibvent avoir six pieds sept pouces. La ventellerie du costé du moulin se trouve avoir présentement six pieds deulx pouces edemy et par le reiglement de l'an 1566 doibvent avoir seulement cincq pieds un pouce.

3) Noyelles. Les ventelleries des molins et tordoir de Noyelles se trouvent avoir présentement cincq pieds quatre pouces edemy et par le reiglement de l'an 1566, elles ne doibvent avoir que cincq pieds un pouce. La distance desdits molins et tordoir de Noyelles jusqu'à celui de Canteignieulx est de 6 200 pieds environ.

4) Molin de Canteignieulx. Les ventelleries duquel ont présentement cincq pieds deulx pouces, par le reiglement de l'an 1566 est dir quelles doibvent estre reiglez après le nyvel de l'eaue de la sceuyer du costé du tordoir. La distance depuis ce dict molin de Canteignieulx jusque ceulx de Prouville est de 7 700 pieds ou environ.

5) Les venteaux de la sceuyer du tordoir de Canteignieulx se trouvent reiglez après celles du molin, estant dict par le reiglement de l'an 1566 qu'elles doibvent avoir cincq pied sept pouces.

6) Prouville. La grande sceuyer des molins de Prouville estants le ventaux de quatre pieds de hault en conformité du reiglement de l'an 1566 et les aultres ventelles sont reiglez après le nivel de l'eaue. Nota que la distance depuis ces molins de Prouville jusques celui du Plat farnier, est de trois milz trois cent cinquante pied ou environ.

7) Plat. Ventelles du costé du molin du Plat doibvent estre après le nivel de la grande sceuyer (ou sceullière ou sceuwière). La grande et vieille sceuyer du Plat qui selon le reiglement de l'an 1566 doibvent avoir quattre piedz cincq pouces et auparavant estoient de cincq piedz cincq pouces. Nota que ladite grande sceuyer n'est présentement de service à raison que c'est l'eaue qui fait tourner le Clicoteau.

8) Deux ventelles du courant de Premi qui doibvent estre reiglez pour respondre à celles du molin du Plat.

9) Le molin Clicoteau.

10) Ventelle du grand gouffre des molins de Selles.

11) Ventelle du petit gouffre de Selles.

12) Molin à escorce.

13) Molin à bled de Selles.

14) Molin à bray.

15) Les trois ventelles du costé du pont du chasteau de Seilles.

La distance depuis ces molins de Scelles jusques les molins d'Erre est de huict milz cincq cents piedz.

16) Erres. Les deucx ventelles du costé du molin dudit Erre, qui doibvent estre reiglez après le nivel de l'eaue des ventelles de la grande ventellerie.

17) Molin à bled d'Erre.

18) Molin à drap dudit Erre.

19) Tordoir dudit Erre.

20) La grande ventellerie dudit Erre contenante six ventelles lesquelles doibvent avoir en haulteur sept pied six pouces chascune.

21) Molin et vieux tordoir de Thun Lévesque.

22) Vieux tordoir de Thun Lévesque.


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