Une brève histoire de l'école des origines à nos joursPréhistoire : Il n'y avait pas d'école. Les enfants apprenaient ce que disaient les adultes. Antiquité : Chez les Gaulois, les druides enseignent oralement des histoires sacrées, la façon de cultiver et de soigner les plantes… Chez les Romains, la langue écrite se répand dès le VIIe siècle avant J-C. Le pédagogue (un esclave) conduit l'élève chez le magister. Moyen Âge : L'enseignement est fait uniquement par des religieux (prêtres, moines) à l'aide de textes sacrés. Charlemagne - qui n'a pas inventé l'école - encourage un enseignement pour le plus grand nombre. Révolution : La noblesse et la bourgeoisie sont peu favorables à l'école pour le peuple. Le clergé y voit un moyen d'en conserver le contrôle. Les révolutionnaires voient en l'école le moyen de transformer les sujets du roi en citoyens. De la 3e à la 5e République : Les lois Jules FERRY instaurent l'école de la République : laïque (elle ne dépend plus de l'Église), obligatoire et gratuite. 1-Avant la CommunaleLes premières écoles furent à vocation religieuse. Déjà au XVe siècle, "il ne faut point d'école ou il faut une école publique" - Erasme (vers 1469-1536). L'audacieux projet de loi CONDORCET (1792) préconise une école publique, laïque, gratuite, indépendante et égalitaire (Marie Jean Antoine Nicolas de CARITAT, Marquis de CONDORCET (1743-1794)). 1816 : les maîtres doivent présenter un Brevet de Capacité. 1833 : la loi GUIZOT impose à chaque commune l'entretien d'une maison d'école et à chaque département l'ouverture d'une École Normale de garçons. 1850 : la loi FALLOUX reconnaît les écoles publiques et les écoles libres. 1867 : la loi DURUY impose la création d'une école de filles dans chaque commune. En 1879 : il est fait obligation à chaque département d'ouvrir une École Normale d'institutrices. Ce document de 1868 signale que Mademoiselle DELSARTE, institutrice à Rumilly, fut formée à l'École Normale de Douai.
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