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Cambrésis Terre d'Histoire fête ses 10 ans

La période révolutionnaire

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 La rédaction des cahiers de doléances

En février 1789, les curés de toutes les paroisses du Cambrésis annoncent à leurs paroissiens que le roi vient de décider de convoquer des états généraux afin de trouver des solutions aux difficultés du moment. Le 14 avril, tous les élus des villages du Cambrésis se réunissent à l'abbaye du Saint-Sépulcre (actuelle cathédrale) pour désigner les 17 commissaires qui rédigeront le cahier général du Cambrésis. Le 17 avril, MORTIER (du Cateau), DELAMBRE (de Boiry-Notre-Dame) et MARONNIER (d'Élincourt) sont désignés pour représenter le Tiers-État du Cambrésis aux États Généraux de Versailles, le 4 mai 1789.

 La vente des biens nationaux

Le 13 mai 1792, Augustin DOUCHET de Bantouzelle se propose d'acheter au district de Cambrai 8 mencaudées de terre en prairie, dites le vivier pater dépendantes de la ci-devant abbaye de Vaucelles occupées par Toussaint RINGEVAL, fermier demeurant à Banteux (Bantouzelle d'hier à aujourd'hui).

Malgré le refus du député de la noblesse du Cambrésis (d'Estourmel), sur proposition de TALLEYRAND, les biens de l'Église sont mis à la dispositions de la Nation, le 14 novembre 1790. Beaucoup de fermiers font alors l'acquisition de censes monastiques, consolidant ainsi leur pouvoir au sein des villages ; mais pour beaucoup de petits paysans, c'est aussi l'occasion d'accéder à la propriété.

 La constitution civile du Clergé

Le 12 juillet 1790, l'assemblée vote une loi selon laquelle les circonscriptions religieuses doivent être calquées sur les circonscriptions civiles. Cette constitution civile du Clergé impose aux curés un serment solennel de fidélité à la Nation. Ceux qui l'acceptent sont appelés constitutionnels, ceux qui le refusent sont appelés réfractaires. En germinal An II, lors de l'interdiction du culte, ces curés sont même contraints d'abdiquer sous peine de déportation.

Cattenières : Attestation par le maire Guislain LEDUC du refus de prestation de serment de l'abbé Nicolas Stanislas DECROUET (12 mars 1791) (Cattenières notre village).

 Les soldats de l'An II

Extrait mortuaire d'Antoine GAUTIER, natif de Cantaing (Cantaing-sur-Escaut).

L'ancien couvent des Bénédictines anglaises (21 et 23 de la rue des Anglaises) est converti en prison par Joseph LEBON (Revue n° 9).

 La Terreur à Cambrai

C'est le 10 octobre 1789 que le docteur GUILLOTIN propose à l'assemblée la décapitation au moyen d'un instrument auquel on donne son nom. Lorsque Joseph LEBON arrive à Cambrai, les bourreaux (alors appelés Exécuteurs des Hautes Œuvres) sont Pierre François Joseph VERMAILLE et son fils (Revue n° 25).

Le 5 mai 1794, missionné par Saint-Just (bras droit de ROBESPIERRE), Joseph LEBON fait son entrée dans Cambrai. Il est chargé d'éliminer les fanatiques et les traîtres qui peuplent le district.

L'ancien collège des Jésuites est converti en tribunal révolutionnaire. 167 individus y sont condamnés à mort. C'est aujourd'hui la centrale des œuvres du diocèse de Cambrai (Revue n° 9).

Sur le registre des écrous de la prison des Anglaises sont indiquées les arrestations de Richard MILAME, maire de Banteux, de Pierre Joseph PEUGNIEZ (ex-curé de Vitry), de Noël MAILLEZ (ex-religieux de Vaucelles) et de Catherine GRANDSART. Ils sont guillotinés deux jours plus tard (Revue n° 9).

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Eugénie d'AIGNEVILLE de MILLANCOURT, marquise de Monaldy, 82 ans, veuve d'un commandant de la Bastille de Paris, habite dans cet hôtel de la rue du Marché aux Poissons. Elle est guillotinée sur la place de Cambrai le 10 mai 1794 (Revue n° 11).

Le 20 avril 1792, avec l'appui de la majorité de la Convention, Louis XVI déclare la guerre au roi de Bohême et de Hongrie. Le 11 juillet, la patrie est déclarée en danger, et tous les citoyens sont appelés à porter les armes. En août 1793, les armées inondent le Cambrésis, pillent les campagnes et tiennent Cambrai bloquée pendant trois jours (Revue n° 6).

 La présence britannique à Cambrai

En 1813, la citadelle de Cambrai est un camp de prisonniers anglais (depuis 1809) qui accueille 2 398 détenus (soit 10 % des détenus en France). C'est le 13 avril 1813 qu'est proclamé le décret de mise en liberté de tous les prisonniers de guerre en France (Revue n° 6).

Le 26 juin 1815, tandis que Louis XVIII fait son entrée glorieuse dans Cambrai (après Waterloo), le duc de Wellington établit son quartier général dans l'hôtel de Franqueville (actuel musée municipal). La duchesse de Wellington réside le plus souvent dans l'ancienne abbaye du Mont Saint-Martin, convertie en château (Revue n° 7).

 Du canal de Picardie au canal de Saint-Quentin

En 1768, le roi Louis XV demande à l'ingénieur Laurent de Lionne de prolonger le canal de Picardie (qui se termine alors à Saint-Simon) afin de faire la jonction avec Cambrai. Cependant, faute de crédits, le canal est arrêté à Banteux en 1785 (Revue n° 11).

En 1801, le premier consul Napoléon Bonaparte encourage la poursuite du canal de Picardie. Une importante main d'œuvre essentiellement constituée de prisonniers autrichiens participe à ce gigantesque chantier. Le canal de Saint-Quentin est inauguré en grandes pompes en 1810 (Revue n° 11).


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