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Cambrésis Terre d'Histoire fête ses 10 ans

Nos villages méconnus

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 Anneux  est une commune de 528 hectares située à 8.5 km de Cambrai. Elle est traversée par la Route Nationale menant de Cambrai à Bapaume. De nombreux sites romains attestent de l'ancienneté de l'occupation de ce territoire. En 1143, le pape Eugène III reconnaît que la paroisse d'Anneux dépend du chapitre Notre-Dame de Cambrai. Toutefois, la famille d'ANNEUX y conserve des biens jusqu'en 1301 et l'abbaye de Vaucelles jusqu'à la Révolution française. Anneux est la patrie d'Antoine TAISNE, peintre de FÉNELON. L'église, dédicacée par l'archevêque de Cambrai VANDERBURCH, est dynamitée en 1917 à la veille de la bataille de Cambrai (Revue n° 15).

 Banteux  est un village de 576 hectares situé sur la rive gauche de l'Escaut. La présence humaine y est attestée aux époques Gallo-romaine et Mérovingienne. Le mariage de Philippe Auguste et d'Isabelle de Hainaut en 1180 entraîne le rattachement de ce village à la province de Picardie (royaume de France). Un fort, ainsi qu'une douane sont attestés dans cette commune au XVIe siècle. En 1642, Banteux est le siège d'une bataille. Dès la fin du XVIIIe siècle, son territoire est traversé par une route royale sur laquelle on rencontre un relais de poste (Bonavis) et le canal LAURENT devenu canal de Saint-Quentin après 1810. Pendant la Première Guerre mondiale, Banteux est le théâtre de la fameuse "embuscade de Bonavis" (septembre 1914). En raison de sa position au Sud de la ligne Hindenburg, Banteux est détruit durant le premier conflit mondial (J'ai quière min villach : Banteux par les cartes 1850-1950 et revue n° 1).

 Bantouzelle  est un village de 745 hectares situé à 14 km au Sud de Cambrai, sur la rive droite de l'Escaut. Occupé depuis l'époque Romaine, il est durant les XIe et XIIIe siècles sous la domination de la famille LELEU. À l'époque Moderne, ce village jouit d'une grande renommée grâce à son activité potière. Patrie du pastelliste et littérateur de talent Jean-François Eugène TOURNEUX (1809-1867), Bantouzelle est l'un des berceaux de la révolution industrielle du Sud-Ouest cambrésien. Détruite en 1917, la commune accueille aujourd'hui un musée de la Grande Guerre et un petit musée de la vie rurale (Bantouzelle d'hier à aujourd'hui et revue n° 1).

 Blécourt  est un village de 358 hectares situé à 6 km au Nord de Cambrai sur le ravin de Sancourt, à l'Est de la Route Nationale reliant Cambrai à Douai. L'occupation de ce territoire est attestée dès les premiers siècles de notre ère. Incendié en 1120, le village de Blécourt est donné l'année suivante à l'église Notre-Dame de Cambrai. Au XVIe siècle, le seigneur du lieu est un chef de la fauconnerie du roi Henri III. À nouveau incendié en 1553, Blécourt subit les affres de la guerre de succession d'Espagne en 1710. Le plus bel élément du patrimoine blécourtois est le pigeonnier-porche de la ferme TAQUET de VALINCOURT bâti en 1806 (Histoire de Blécourt et revue n° 2).

 Cantaing-sur-Escaut  est une commune de 648 hectares située à 6 km de Cambrai. Ce village recèle un superbe sanctuaire ou fanum gallo-romain. C'est en 1095 que l'autel de Cantaing est donné par l'évêque de Cambrai Mannassés. Patrie de Baptiste CAMBRAY, Cantaing dispose dès le XIVe siècle d'une forteresse avec un capitaine ou un gouverneur commis à sa garde. Un château est construit au lieu-dit "la Folie" où ont campés Fuentes en 1595 et Villeroy en 1677. L'église construite à la fin du XVe siècle, ainsi que le moulin de Cantigneul qui autrefois appartenait au chapitre Notre-Dame ont été détruits pendant la Première Guerre mondiale (Cantaing-sur-Escaut et revues n° 17, 18 et 19).

 Cattenières  est une commune du canton de Carnières située à 10 km au Sud-Est de Cambrai. La présence d'un habitat gallo-romain et mérovingien y est attestée. En 1133, Cattenières est une dépendance de l'autel de Quiévy. Ses seigneurs laïcs la vendent en 1426 au chapitre métropolitain de Cambrai. C'est probablement au XVIe siècle qu'a été édifié le clocher actuel de l'église en pierre blanche. Le reste de l'édifice a été démoli en 1885. Cattenières possède toujours une belle chapelle en pierre bleue qui date de 1748, ainsi qu'une tour de moulin qui remonte au XVIIe siècle (Cattenières notre village et revues n° 20, 21 et 22).

 Cuvillers  est un village de 282 hectares situé entre l'Escaut et la Sensée, à 6 km au Nord de Cambrai. Après la destruction du château primitif en 1544, Charles Quint utilise les pierres de ce dernier pour l'érection de la citadelle de Cambrai. Depuis 1553 jusqu'à la guerre de succession d'Espagne, Cuvillers a subi de nombreux pillages suite aux passages réguliers des soldats. L'ancienne église, ruinée en 1865, n'a pas été reconstruite. Un clocheton près de l'actuelle mairie rappelle son souvenir (Revue n° 3).

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 Fressies  est une commune de 473 hectares, située à 10 km au Nord-Ouest de Cambrai et qui étale ses espaces verts et étangs le long de la Sensée, aux confins du Cambrésis, du Douaisis et du Valenciennois. L'archéologie témoigne d'activités humaines à Fressies depuis 300 000 ans, ainsi qu'une occupation humaine quasi-discontinue depuis l'époque Gallo-romaine jusqu'au Xe siècle. En 1228, l'église qui dépend jusque là d'Hem-Lenglet est érigée en paroisse. Le 19 août 1583, la forteresse de Fressies qui jouxte l'église paroissiale est attaquée par les ennemis français et est détruite au XVIIe siècle ou au XVIIIe siècle. Entre 1620 et 1629, plusieurs habitants de Fressies sont brûlés pour crime de sorcellerie. Au bord de la Sensée, Fressies a longtemps été réputé pour l'extraction de la tourbe et le rouissage du lin. Ce n'est qu'en 1820 que la Sensée est canalisée. Le village de Fressies est aussi connu pour sa chapelle moderne élevée en 1955 à la mémoire de Sainte-Maria-GORETTI (Revues n° 25 et 26).

 Gonnelieu , occupée dès la Préhistoire, est une commune de 497 hectares située à 17 km au Sud-Ouest de Cambrai. Intégrée au Vermandois, elle est rattachée à la France dès 1185. Son château est pris par les Bourguignons en 1536. L'église de 1703, ainsi que deux châteaux sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Le cimetière du village contient de remarquables chapelles funéraires (Revue n° 16).

 Haynecourt , commune de 572 hectares, est située à 6 km au Nord-Ouest de Cambrai. La présence d'un gros caillou mégalithique atteste sans nul doute l'ancienneté de l'occupation humaine. En 1110, cette annexe de la paroisse d'Aubencheul au Bac est donnée à l'église de Cambrai. Le village connaît sa plus grande expansion au XVe siècle sous les seigneurs affublés de surnom de "borgne". Sous l'Ancien Régime, trois seigneuries se côtoient (Layens, Escoivres et celle du chapitre métropolitain de Cambrai). La proximité de la châtellenie d'Oisy est à l'origine de nombreux procès. Largement endommagé durant la Première Guerre mondiale, le village se dote lors de sa reconstruction d'une magnifique église contenant un reliquaire de Saint-Martin. Aujourd'hui, la commune est plus connue par la présence de la base aérienne 103 (Revues n° 21, 23 et 24).

 Honnecourt-sur-Escaut  est une commune de 1549 hectares située à 16 km de Cambrai. Son occupation est très ancienne si l'on veut bien considérer les outils lithiques qui y ont été découverts. Vers 670 est créée à Honnecourt une abbaye double placée sous la règle de Saint-Colomban. Cette dernière devient par la suite bénédictine (règle de Saint-Benoît) et est reconstruite. L'abbaye est détruite en 1793. C'est dans l'entourage de cette abbaye que naît Villars de Honnecourt, le "Léonard de VINCI" français du Moyen Âge. Dès le XIIe siècle, Honnecourt situé en Picardie (royaume de France) est le siège d'une importante châtellenie fortifiée, assiégée en 1339. En 1536, la ville et le château sont incendiés. C'est la bataille du 24 mai 1642 qui est à l'origine de l'abandon du site. L'église, seul vestige de l'abbaye, est détruite en 1860. Le clocher disparaît à son tour en 1917, à la veille de la bataille de Cambrai (Honnecourt-sur-Escaut : Histoire et cadre de vie et revue n° 8).

 Saint-Vaast-en-Cambrésis  est une commune de 437 hectares située à 13 km à l'Est de Cambrai, près de Solesmes. Elle est traversée par l'Erclin. C'est sans doute au VIIIe siècle que la paroisse prend le nom de l'évangélisateur encouragé par le roi des Francs Clovis. Remise en 1095 à l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai, Saint-Vaast a longtemps été soumise au droit de gavène. Ravagé par les Français en 1471, par les Bourguignons et les Impériaux en 1480 et 1538, le village connaît pendant la guerre de Trente Ans et en 1712 des pillages réguliers. Parmi le patrimoine du village, on peut retenir l'église du XVIIIe siècle, ainsi que l'ancien moulin à huile MANET-DROMART vendu en 1989 à l'A.R.A.M. (Revues n° 5 et 6).

 Thun-Saint-Martin , petite Venise du Cambrésis discrètement masquée par son rideau de verdure, ce village né au cœur des marais couvre 579 hectares. Joli bourg campagnard encastré entre l'Escaut aujourd'hui canalisé et la Route Nationale Cambrai-Valenciennes, le village possède toujours une église, une chapelle seigneuriale dont les plus anciennes parties remontent au XIIIe siècle, ainsi qu'un château qui dès 1661 est entré dans le giron de la famille d'HERBAIS de Thun (L'église de Thun-Saint-Martin et revue n° 4).

 Villers-Plouich  est une commune de 1099 hectares située à 13 km au Sud de Cambrai. Treize sites archéologiques y ont été recensés et attestent ainsi d'une présence humaine sur cette zone depuis l'époque Gallo-romaine. C'est au XIIe siècle que le terroir prend sa configuration actuelle avec la constitution des domaines de l'abbaye de Cantimpré (La Vacquerie) et d'Arrouaise (Beaucamps) et le défrichement de larges parcelles boisées. Villers-Plouich est la patrie du seigneur Robert COUILLET (1266) qui a donné son nom au bois du même nom et à la porte Robert à Cambrai. Situé en Artois avant la Révolution, le villages profite de la présence des souterrains-refuges largement utilisés durant les guerres médiévales et louis-quartorziennes. La commune est le berceau de nombreux révolutionnaires cambrésiens. La gare de Villers-Plouich est détruite à la veille de la bataille de Cambrai en 1917. Elle a bénéficié pour la reconstruction de son église et de ses bâtiments communaux du génie du célèbre architecte Pierre LEPRINCE-RINGUET (Revues n° 28, 29 et 30).


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