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Cambrésis Terre d'Histoire fête ses 10 ans

Le temps des guerres (1453-1677)

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 "Franchois contre Bourguignons"

En 1435, lors du Traité d'Arras, Charles VII roi de France met Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en possession de Crèvecœur et en 1446 les terres de Crèvecœur et d'Arleux sont constituées en apanage pour le fils naturel du duc : Antoine, dit le Grand Bâtard de Bourgogne (Revue n° 12).

En 1439, c'est le demi-frère du duc, Jean de BOURGOGNE, qui devient évêque de Cambrai (Revue n° 15).

Vers 1450, le Cambrésis reste "en théorie" un comté épiscopal neutre au sein de l'Empire germanique. Cependant, il doit faire face à la montée de la puissance bourguignonne. Encastré dans le vaste ensemble bourguignon, le Cambrésis se trouve pratiquement réduit à l'état de conglomérat.

Après la mort de Charles le Téméraire en 1477, le roi de France installe un gouverneur français à Cambrai du nom de MARAFIN. Les opérations de pillage se multiplient alors en Cambrésis, et cela malgré l'obtention de lettres de neutralité.

Le Cambrésis est la proie de soudards en quête de butin. On redoute alors les "franchois" qui viennent piller pendant les périodes de disette. En mars 1521, le roi de France François Ier ordonne la neutralité des Cambrésiens, sous peine de punition exemplaire pour que ces pillages cessent (Honnecourt sur Escaut : Histoire et cadre de vie).

En 1525, lors de la bataille de Pavie, Charles de Lannoy-Mingoval, seigneur d'Iwuy et commandant en chef des armées austro-espagnoles de Charles Quint, vainc le roi François Ier qui lui remet son épée entre les mains.

Entrée joyeuse du roi François Ier à Cambrai, le 5 août 1529, lors de la Paix des Dames (Revue n° 12).

Après son échec à Landrecies, Charles Quint se retire à Crèvecœur, en novembre 1543, avant de faire son entrée à Cambrai et d'en violer la neutralité. Après la destruction des châteaux de Cuvillers, de Ramillies, de Cauroir, de Fontaine-Notre-Dame, de Lesdain et de Crèvecœur, le nouveau maître du Cambrésis fait ériger une citadelle sur le Mont-des-Bœufs (Honnecourt-sur-Escaut : Histoire et cadre de vie).

En 1562, 17 ans après le concile de Trente, les Jésuites s'implantent à Cambrai. Ils y construisent un collège destiné à entraver l'avance du Calvinisme (1576) et une chapelle de style baroque qui est achevée en 1692. Parmi les douze hauts-reliefs de cette chapelle figurent trois saints jésuites japonais, martyrisés à Nagasaki le 5 février 1597 (Revue n° 18).

 La parenthèse française (1581-1595)

En 1580, Alexandre FARNÈSE, duc de Parme, au service des souverains espagnols s'empare de Crèvecœur et y établit un nouveau château (Revue n° 15).

Le 15 août 1581, le duc d'Alençon, frère du roi de France, avec 4 000 cavaliers et 10 000 fantassins force l'ennemi à reculer en direction de Valenciennes. Devenu protecteur de la cité archiépiscopale, le duc d'Alençon confie le gouvernement de la citadelle de Cambrai à Jean de MONTLUC, seigneur de Balagny. C'est le début d'une tyrannie qui va durer 14 ans. L'abbaye de Prémy (Cantaing) est détruite et sert à fortifier le citadelle de Cambrai (Honnecourt-sur-Escaut : Histoire et cadre de vie et Cantaing-sur-Escaut).

Le 12 août 1595, le comte de Fuentes, nouveau chef des armées espagnoles, fait bâtir un fort à la Folie à Cantaing. Il assiège Cambrai alors que l'artillerie de la ville se trouve à Honnecourt. Balagny capitule le 7 octobre 1595 et quitte Cambrai avec sa garnison française. Philippe II, roi d'Espagne, fils de Charles Quint, devient le maître de Cambrai (Honnecourt-sur-Escaut : Histoire et cadre de vie et Cantaing-sur-Escaut).

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 La période espagnole (1595-1677)

En 1598, l'infante Isabelle-Claire succède à son père Philippe II au gouvernement des Pays-Bas espagnols. L'année suivante, elle épouse son cousin, l'archiduc Albert d'Autriche. Les archiducs font une joyeuse entrée à Cambrai en 1600. Après le temps des guerres, les années de trêve vont permettre un redressement économique sous l'impulsion des archiducs (Revue n° 2).

Portrait de l'archiduc Albert (Revue n° 2).

En 1625, Olivier FAREZ, simple censier de la ferme de Besin à Fontaine-au-Pire connaît une ascension vertigineuse en entrant au service de l'archiduc Albert. Il se distingue au combat à la tête de 100 cuirassiers et à l'âge de 65 ans, s'illustre au combat lors du siège de Bréda à la tête d'une "Compagnie des élus du Cambrésis". Ici la reddition de Bréda de Velasquez (Revue n° 11).

Après une pause de 37 années, les hostilités reprennent entre la France et l'Espagne en mai 1635. Les brigandages se multiplient à Cantaing, Crèvecœur et Honnecourt (Honnecourt sur Escaut : Histoire et cadre de vie et Cantaing sur Escaut).

Le 26 mai 1642, l'armée espagnole de Dom Francisco de Mello, gouverneur des Pays-Bas, forte de 27 000 hommes et de 22 canons bat l'armée du maréchal de Guiche forte de 10 000 hommes au lieu-dit "les Tranchées" entre Honnecourt et Villers-Guislain (Honnecourt-sur-Escaut : Histoire et cadre de vie).

Le 24 juin 1649, une armée levée par le cardinal MAZARIN et commandée par le comte d'Harcourt investit Cambrai mais, repoussée par les troupes espagnoles de la garnison, le comte lève le siège le 3 juillet et se retire à Crèvecœur (Cantaing-sur-Escaut).

Louis XIV, maître du Cambrésis (1677-1678). Après l'échec de Turenne en 1657, Louis XIV, roi de France, parvient à assiéger Cambrai le 24 mars 1677. Cambrai est prise le 17 avril 1677 par le roi Soleil qui fait son entrée triomphale dans la ville le 19 avril. Lors du Traité de Nimègue en 1678, les Cambrésiens sont déçus de devenir français après 143 ans d'administration ibérique (Cantaing-sur-Escaut).

 La répression de la sorcellerie

En 1644, Auberte de SOMAIN est pendue à l'arbre Mézières sur le chemin du Gave (Revue n° 5).

Après avoir écarté le danger protestant et iconoclaste, le roi Philippe II d'Espagne édicte une ordonnance pour réprimer la sorcellerie. Entre 1620 et 1629, une vague de panique et de suspicion s'installe à Fressies et plusieurs personnes sont brûlées vives, bannies ou torturées pour crime de sorcellerie (Revue n° 26).


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